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Stratégie digitale

10 choses à ne pas faire pour réussir sur le web

1. CROIRE QUE INTERNET ÇA SUFFIT

Lorsque vous n’êtes pas pureplayer* être présent sur le web est un atout, mais pas une finalité. Votre défi consiste en la parfaite compréhension du cycle d’achat de vos clients, pour adapter vos supports on et off-line : c’est la démarche cross-canal. Tout au long de son processus d’achat, le consommateur cross-canal utilise différents outils pour explorer, comparer, choisir et recommander votre marque. Il se renseigne et compare en ligne, se rend en magasin pour voir et éventuellement essayer, retourne en ligne pour profiter de l’offre spéciale reçue par email, puis recommande éventuellement vos services sur les réseaux sociaux. L’approche cross-canal permet donc d’anticiper et répondre aux différents besoins de vos clients, tout au long de leur expérience utilisateur. Votre stratégie digitale fait donc partie intégrante de votre stratégie de communication globale, mais ne la remplace pas. Les deux univers doivent cohabiter et même plus, créer des synergies !

2. CROIRE QUE CRÉER UN SITE ÇA SUFFIT

Certains pensent encore que la création d’un site web va décupler la visibilité de leur marque. Sur le principe ils ont raison, on compte aujourd’hui plus de 3 milliards d’internautes, le hic, c’est qu’un peu plus de 800 000 sites sont créés chaque jour (on vous laisse faire le calcul). Il est donc primordial de trouver la recette pour vous démarquer de vos concurrents sur le web. Pour réussir, pas de recette miracle, mais proposer de la valeur ajoutée aux utilisateurs, sur les canaux (site web, réseaux sociaux, applications mobiles, etc.) qu’ils aiment utiliser est un début de piste pour établir une stratégie digitale pertinente.  En gros, mettez-vous à la place de vos clients, ce sont eux qui décident de votre succès. S’ils ne sont pas convaincus de votre expérience dès la première fois, vous trimerez pour les faire revenir. Proposer un écosystème digital proactif, vous permettant à la fois d’acquérir, de fidéliser et d’engager vos internautes, semble aujourd’hui un principe de base du web en 2015.

3. CROIRE QUE LES RÉSEAUX SOCIAUX, C’EST POUR LES PHOTOS DE VACANCES

« Oui enfin faire du Fesbouque, c’est pas compliqué… ». Combien de fois encore allons nous entendre ça ? Les trois quarts des utilisateurs d’Internet sont inscrits sur au moins un réseau social, alors on peut continuer à rigoler, ou rapidement plancher sur une stratégie sociale cohérente. Facebook c’est pratique, vous vous servez de vos amis (ambassadeurs) pour recruter d’autres amis (puis d’autres amis) qui deviendront vos clients, abonnés, prospects, en récupérant au passage une mine d’informations précise et précieuse. Mais il n’est pas tout seul ! Twitter pour échanger rapidement sur votre actualité ou celle de votre secteur, Linkedin pour les relations professionnelles, Instagram pour communiquer par l’image, Google + pour votre référencement naturel (et les 1000 autres), autant d’outils qui vous permettront de garantir votre visibilité et votre e-réputation. Ces solutions ne vous inspirent pas forcément, mais sont à coup sûr utilisées par ceux qui vous aiment (et qui ne vous aiment pas) et vous aimeront demain.

4. SE CONTENTER DE CONFIER SA COM’ À UNE AGENCE

Lorsque l’on ne maîtrise pas, la tentation de tout céder à une agence arrive rapidement. Elles ont des équipes qualifiées, qui s’occupent de tout, et qui vous donneront a priori entière satisfaction, là n’est pas la question. Mais, vous êtes les mieux placés pour connaître votre clientèle et l’esprit de votre marque, ils sont là pour vous conseiller et adapter votre message aux outils digitaux. Et non pas l’inverse. La meilleure façon de garder la main sur votre business est encore de vous fixer des objectifs mesurables et atteignables, dont vous suivez l’évolution régulièrement.   Mais comment ? Utilisez des indicateurs que vous comprenez, qui vous permettent de suivre votre évolution sur des critères quantitatifs (trafic, part de voix, abonnés, etc.) et qualitatifs (conversions, positionnement sur mots-clés cibles, avis positifs, etc.). Si vous ne savez pas où les trouver, demandez un reporting mensuel, la plupart des agences vous le fournissent et vous l’expliquent.

5. CROIRE QU’IL SUFFIT D’ÊTRE CONNU POUR ÊTRE POPULAIRE

Vous avez certainement une très belle marque, de très bons produits qui se vendent très bien, en revanche, croire qu’il suffit d’être connu pour être populaire serait une grave erreur. On ne compte plus le nombre de multinationales qui vivent un échec cuisant lors de la construction et la fidélisation de leur communauté. Sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux, il devient très difficile de tricher. Multiplier les envois de publicité ne suffit plus pour convaincre une audience toujours plus à la recherche de qualité et d’expériences de marque intéressantes. Alors attention, on ne vous dit pas d’oublier vos objectifs commerciaux lorsque vous communiquez sur ces canaux, tous l’enjeu se situe justement dans votre capacité à jouer sur les deux terrains en faisant preuve de malice. L’univers web actuel impose une stratégie sociale réfléchie, pas de place pour l’improvisation. Si votre connaissance des réseaux sociaux se limite à savoir poster une photo, entourez-vous d’un professionnel du community management !

6. CROIRE QUE VOTRE RÉFÉRENCEMENT NATUREL SE FERA TOUT SEUL

« Oui bah on met en ligne, et Google s’occupera du reste ». Et bien non, même si Google est très malin et très puissant, il ne fera pas tout pour vous ! Il faut le flatter, le guider, mais surtout le nourrir. Prenons un exemple simple, transformons Google en un bébé (un gros joufflu), si personne ne l’accompagne dans son éducation, il n’apprendra pas tout seul à lire et écrire. Pour Google c’est pareil, les techniques du référencement naturel ont pour objectif d’optimiser la lecture et la compréhension de votre univers web par les moteurs de recherche.

 Aussi bien du point de vue technique qu’éditoriale, il existe une multitude de points de vigilance et de possibles optimisations pour maximiser votre visibilité. Mais le travail de référencement naturel ne s’arrête pas là, il s’agit d’une veille permanente pour suivre et même anticiper les évolutions des algorithmes de référencement. En effet, ces formules changent constamment pour répondre à des requêtes toujours plus précises, géolocalisées et spécialisées.

7. TOUT METTRE SUR SON SITE, MAIS VRAIMENT TOUT

N’oubliez pas quelque chose, à vouloir satisfaire tout le monde vous finirez par ne satisfaire personne. Le premier enjeu d’un site web de qualité est de bien définir sa cible, car il est impossible de satisfaire tous les profils. Une fois le profil type ciblé définit, il faudra évidemment tenter de le comprendre. Ses habitudes d’utilisation, ses centres d’intérêt, ses besoins par rapport à votre site web, sont autant d’informations importantes pour une ligne éditoriale pertinente. Mais cette étude ne s’arrête pas là, comme dit précédemment, un site web n’est pas suffisant dans la plupart des cas. Votre site web est en général au centre d’un écosystème digital composé de plusieurs outils (réseaux sociaux, blog, newsletter, etc.), utilisés par des profils d’utilisateurs très différents et probablement avec des exigences spécifiques. Il sera donc important de bien identifier ses différentes cibles et d’adapter votre ligne éditoriale sur chacun des canaux qu’elles utilisent.

8. SE FOCALISER SUR LE TRAFIC

Lorsqu’un site web est en ligne, le premier réflexe est d’en suivre l’audience. Cette mesure est bien sûr importante, mais insuffisante pour juger de l’efficacité de votre site. En plus des mesures quantitatives, il convient de suivre quelques indicateurs qualitatifs (design, contenu, backlink, etc.). Ces indicateurs, pour la majorité disponible avec les outils classiques de statistiques (Google Analytics, Piwik, Xiti, outils d’audit SEO, etc.), vous permettront de rapprocher votre site web des attentes de votre public, et de juger des actions à mettre en place pour en améliorer la qualité. Le Page Rank, le niveau d’autorité du domaine (importance accordée par les moteurs de recherche), qui sont directement accessibles, mais aussi des indicateurs personnels. Par exemple, pour juger de la qualité de ses contenus, on peut suivre l’évolution : du taux de contenus dupliqués, nombre de partages sur les réseaux sociaux, le nombre et la qualité des backlinks ou encore la richesse sémantique (mots clés).

9. PENSER QU’IL FAUT TRICHER POUR RÉUSSIR

Sur les réseaux sociaux, beaucoup d’entreprises, artistes, politiciens, et bien d’autres, se battent à coups d’avis fictifs pour faire grimper leur cote de popularité sur le web. En général des robots, des « bots » dans le langage pro, en chargent de créer des faux profils ou d’en utiliser des inactifs, pour augmenter artificiellement le nombre d’abonnés, de suiveurs, de vues, etc. Sur les blogs, les forums ou encore les comparateurs, de nombreuses marques créent elles-mêmes des avis consommateurs. Certaines autres (les « blacks hat ») contournent les algorithmes des moteurs de recherche (faux blogs, abus sur les mots-clés, achat de liens, etc.), pour remonter sur les pages de résultats.   N’oubliez pas quelque chose, tous ceux qui ont triché, trichent, et tricheront demain, se feront rattraper. Cette phrase sonne comme une menace pourtant, certaines personnalités comme Lady Gaga, Mitt Romney, mais aussi des multinationales comme Pepsi, Louis Vutton, ou BMW, ont reçus de fortes pénalités de la part de Google (rétrogradation en bas des classements pendant plusieurs semaines, voir plusieurs mois). Se construire une solide réputation sur le web, c’est du travail et de la patience, point.

10. PENSER QUE CE N’EST PAS VOTRE TRUC

Il va falloir s’y faire, le web est devenu l’un, si ce n’est le, principal instrument de développement d’une stratégie commerciale. Une part de plus en plus importante du commerce mondial se fait sur Internet, vos clients et concurrents actuels et futurs y sont déjà probablement. Il devient donc essentiel, pour tout chef d’entreprise, d’avoir une connaissance au moins limitée des outils digitaux. Il y a des choses que vous savez déjà, d’autres qui sont intuitives, ou encore qui s’apprennent facilement par des tutoriels en ligne ou des formations. Une maîtrise des fondamentaux vous permettra de mieux intégrer le web dans votre stratégie de développement commercial. De plus, ces bases sont le meilleur moyen d’identifier les points sur lesquels vous aurez besoin de vous entourer de professionnels, et vous permettront de mieux suivre et comprendre leur travail.

Il est rassurant de se protéger derrière des « ont dit », lorsque l’on se prépare à quelque chose qu’on ne maîtrise pas ou mal. Votre réussite réside justement dans votre capacité à prendre des risques et à apprendre de vos réussites et de vos échecs, vous ne serez pas le premier à vous tromper et certainement pas le dernier. Un élément essentiel, soyez sincère et honnête vis-à-vis de vos utilisateurs, tenter de les tromper serait la plus grosse des erreurs possibles !

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